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15/10/2012 – Le temps des questions

 
Après des mois de pessimisme et une lueur d’espoir entrevue dans l’été, les marchés financiers sont plongés dans l’incertitude et aucune tendance ne semble se dessiner. Il en est de même pour le cours de change euro/chf qui se stabilise autour de 1,21. Nous nous trouvons à un moment charnière et les prochains grands événements pourront nous porter vers l’espoir de jours meilleurs ou … nous faire replonger.
 
La zone euro va-t-elle s’en sortir ? La situation européenne, au centre des préoccupations depuis de nombreux mois, a montré qu’elle avançait dans son processus de construction. Lentement, avec la démarche d’un crabe, les européens avancent. En 18 mois, ils ont réussi à intégrer une certaine solidarité alors que les précédents traités l’excluaient explicitement. Les états ont tous engagés des réformes pour réduire leur endettement. Tout n’est pas terminé, car l’Europe doit maintenant retrouver le chemin de la croissance. Le prochain sommet européen va se centrer sur ce nouvel objectif, essentiel pour sortir définitivement de la crise. L’Italie et l’Allemagne engagent des réductions d’impôts pour favoriser la consommation des ménages ce qui est perçu comme des signes d’un temps nouveau ou la croissance aura pris le pas sur l’austérité.
 
Qui sera le prochain président des Etats-Unis ? Barack Obama. C’est ce qui semblait encore évident il y a quelques semaines, mais depuis quelques temps des sondages indiquent que son adversaire pourrait finalement s’imposer. Cela reste peu probable, mais l’élection de Romney pourrait étouffer à court terme la croissance américaine.
 
Et la Chine dans tout cela ? Elle arrive aussi à un tournant de son histoire et le nom  du successeur de Hu Jintao sera connu fin octobre. Le modèle chinois, qui a tiré l’économie mondiale durant la dernière décennie, atteint aujourd’hui ses limites. La question est de savoir si les chinois seront capables de se renouveler face aux nombreux enjeux de demain.
 
Comment se porte la Suisse ? Pas mal en regard de ses voisins européens mais la force de la monnaie reste un handicap pour le pays. Certains secteurs exportateurs commencent à montrer des signes de faiblesse, les beaux jours de la finance sont derrières nous mais la consommation intérieure reste soutenue. Toutefois, la Suisse restera forte avec un niveau de dette limité et un afflux massif de nouveaux contribuables directement recommandés par Mr Hollande. En Suisse, on est capable de baisser les impôts à 13% pour toutes les entreprises et pour sauver des emplois …
 
La France a-t-elle attrapé le syndrome de Baumgartner ? Rappelons que ce phénomène est aussi appelé en français celui de la chute libre. Sauf que dans le cas de la France et contrairement à l’aventurier autrichien de l’espace, rien ne dit que l’atterrissage va bien se passer. Pourtant le gouvernement semble avoir trouvé le remède à la crise : l’impôt ! Et pour le coup, il taxe tout ce qui bouge : les chefs d’entreprise, les personnes âgées, les entreprises, les frontaliers, les télévisions dans les résidences secondaires et bientôt : les jours de soleil, la vue sur le Mont-Blanc, les bouchons sur la route du travail …ça va bien se passer ! (Pas sûr en fait) .
 
Pour les cours euro/chf, pas de grand changement à attendre, il devrait rester encore autour de 1,21 pour la semaine à venir.
 
Qu’il fait bon payer ses impôts en Suisse ! C’est la conclusion qui s’impose pour un frontalier genevois quand on voit le programme qui attend les contribuables français. Pour les autres, il vous reste 2 mois pour faire baisser votre imposition, après quoi inutile de se poser trop de question, cela va saigner !
 
Allez tout de bon, comme on dit chez nous.
 




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