Après 3 mois d’amorce de retour de confiance autour des pays de l’Euroland, nous revenons sur terre pour comprendre que l’austérité seule ne sauvera pas l’Europe. La forte mobilisation populaire en Espagne contre les nouveaux plans d’économie, dans un pays où la situation de l’immobilier est sinistrée et le taux de chômage dépasse les 20%, inquiète à nouveau les marchés. Des inquiétudes qui laissent poindre le spectre du syndrome grec et c’est la monnaie européenne qui se déprécie face au franc suisse pour toucher 1,2029 et finir la semaine à 1.2036. L’Europe ne se sortira pas de ce mauvais pas sans un retour de l’inflation et il faudra se résoudre à l’accepter quand bien même cela ne soit pas dans la doctrine des principaux chefs de gouvernements européens. Côté Suisse, le parti socialiste préconise de remonter le change à 1,40 pour réindustrialiser le pays (vous n’avez pas déjà entendu cela quelque part…).
Pourquoi pas, mais dans l’environnement actuel cela va coûter très, très cher. Enfin, quand David Hiler annonce que les comptes de l’état de Genève affichent un bénéfice de 193 millions de Francs, on comprend définitivement que les finances publiques en Suisse et en Europe ne sont pas gérées de la même façon !
Pour la semaine à venir, tablons pour une fluctuation entre 1,20 et 1,21. Toujours pour le plus grand bonheur du pouvoir d’achat des frontaliers !
Bonne semaine.
Tout de bon, comme on dit chez nous !
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