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24/09/2012 – Assurance santé frontalier : le changement c’est maintenant (ou presque) ?


Nous étions déjà revenus la semaine passée sur le sujet (page facebook) par rapport à un article du journal économique Les Echos largement repris par la Tribune de Genève. Dans le cadre du projet de loi de finance applicable au 1er janvier 2013, il semble que le gouvernement soit déterminé à avancer la date de basculement à la CMU des travailleurs frontaliers initialement prévue en Mai 2014. Une telle mesure permettrait de collecter plus de 400 millions d’euros pour la sécurité sociale mais représente un important changement pour les travailleurs frontaliers. 


Un coût d’assurance santé en forte hausse et la fin de la possibilité de se faire soigner en Suisse !


Ce n’est pas ce que l’on pourrait appeler une bonne nouvelle pour les travailleurs frontaliers. Ceux qui ont fait le choix de s’assurer en France devront, si la loi entre en application, cotiser à la sécurité sociale, via la CMU, pour un montant de cotisations de 8% mais qui pourrait rapidement tendre vers 13% du salaire fiscal de référence ! L’assurance santé en place se transformera alors en complémentaire santé. Pour les soins, l’assuré frontalier n’aura plus la possibilité d’être pris en charge en Suisse (hormis soins d’urgence) mais uniquement auprès des organismes de santé en France.  Cela ne se fera pas sans difficulté, car l’offre de soin en zone frontalière française est déjà saturée, sans compter la situation des patients actuellement suivi en Suisse. 


Si ce changement rapide de statut est bon pour les comptes de la sécu, il ne le sera assurément pas pour la zone frontalière qui s’est développée sur une organisation transfrontalière de la santé. Au delà de l’avantage économique que cela a pu procurer aux travailleurs frontaliers, c’est tout le fonctionnement de la santé qu’il faut revoir. Vu de Paris, cela représente quelques millions de recettes supplémentaires, mais au niveau du Grand Genève, cela ne va pas se faire sans difficulté ! 






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