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10/01/12 – Le marché de l'immobilier, dans la zone frontalière, pour 2012

 

Lors de leurs récentes publications, tous les professionnels de l’immobilier se sont accordés à dire que le nombre de transactions immobilières sera en recul (-10 % à -15 %), et qu’il n’y aura pas de chute brutale ni marquée des prix ; en revanche, leurs  avis  divergent quant à l’évolution réelle du marché immobilier hexagonal et les prix eux-mêmes.

Mais qu’en est-il, plus spécifiquement, de la zone frontalière ? 

 
Les transactions : un niveau soutenu dans notre région !
Des facteurs indiscutables feront naturellement diminuer le nombre de transactions :

  • La suppression du PTZ+ dans l’ancien
  • Le resserrement des conditions d’octroi de crédits
  • Les réformes fiscales sur le régime des plus values et sur l’investissement locatif
  • La baisse des intentions de mises en vente de la part des propriétaires

Mais d’autres facteurs soutiendront, en 2012, l’activité immobilière dans notre région :

  • Une demande  toujours forte
  • Une incapacité, pour Genève, à absorber cette demande de logements
  • Un taux de change, actuellement favorable, pour les acquéreurs.

 
Et les prix de l’immobilier alors ? Un équilibre fragile !
Après une très forte hausse en 2011, les prix de l’immobilier semblent faire une pause !
L’accession au crédit est rendue, depuis quelques mois, plus difficile, et coûteuse.  Cette situation ne devrait pas s’améliorer dans les mois à venir, du fait d’un environnement économique quelque peu morose, et des exigences bancaires elles-mêmes. Donc, moins d’acquéreurs ! 
Parallèlement à cela, du fait d’une fiscalité moins avantageuse, et d’un taux de change défavorable pour le remboursement de leur prêt, certains propriétaires  (ceux qui le peuvent), vont  « faire le dos rond » quelques temps, avant de vendre. Donc, moins de vendeurs !
En résumé, un équilibre de l’offre et de la demande, un comportement attentiste en cette période  pré-électorale, en clair des prix figés, et accrochés à leur sommet. Le scénario est peu souhaitable, mais à assimiler sérieusement !
Et l’équilibre reste fragile : si la situation économique devait encore se dégrader, et donc forcer certains propriétaires à se défaire de leur bien (pour se désendetter), et si les taux de crédit continuent leur ascension (ce qui peut être accentué par la perte du triple AAA français), les prix décrocheront : scénario également peu souhaitable, plutôt brutal, mais à envisager.
 
Une légère baisse des prix pour 2012 permettrait de « compenser » une hausse des taux de crédits déjà amorcée depuis plusieurs mois… Malgré cette hausse, il faut tout de même rappeler que le niveau des taux reste très bas ce jour, et que l’investissement immobilier reste, quant à lui, un moyen sûr d’épargner et de se constituer, à long  terme, une bonne retraite !
 
 
 
 




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