fbpx

29/07/2013 – C’est la pause estivale, mais après ?

Cela fait maintenant quelques semaines que le cours euro/chf navigue entre 1.23 et 1.24 avec pour seule exception une hausse jusqu’à 1.244 le temps d’une journée. Les variations sont donc réduites et il est probable que cela dure encore en tout cas jusqu’à mi-août. Et après à quoi faut-il s’attendre ? Le cours euro/chf va-t-il repartir vers le cours plancher à 1.20 ou plutôt nous remonter vers 1.30 ? Essayons d’identifier les points qui pourraient orienter la tendance.
Un retour vers le cours plancher à 1.20 est à prévoir car :
– la situation économique dans la zone euro demeure très difficile et les perspectives de reprise sont encore faibles. Avec un niveau de chômage record, l’Europe retrouvera difficilement le chemin de la croissance. Sans croissance, les perspectives de la monnaie unique sont limitées.
 
– le niveau des dettes publiques ne cesse d’augmenter et les impôts avec. Prenons le cas de la France qui est incapable de se réformer et pratique le matraquage fiscal ( et ce n’est pas fini !). Une trop forte pression fiscale bloque tout espoir de reprise de l’économie et pourrait pousser les marchés à augmenter les taux d’intérêts sur la dette française . A l’heure où la dette de la France dépasse 90% de son PIB, une hausse des conditions d’emprunt, d’un des plus important pays de la zone euro, pourrait relancer une crise de confiance sur toute la zone euro.
 
Il faut plutôt prévoir un retour du change euro/chf à 1.30 pour la fin de l’année car :
 
– L’Europe a fait du chemin depuis 2007, son fonctionnement et  son organisation se sont  renforcés. En la personne de Mario Draghi, nous avons découvert que l’Europe disposait d’un vrai patron de l’autorité monétaire. N’oublions pas que nous “surfons” sur son intervention du 24 Juillet 2012 ou il déclarait l’euro “irréversible”. Si l’Europe s’est trouvée une patronne avec Angela Merckel, elle a fait un pas vers une union bancaire qui pourrait superviser les banques européennes et les renflouer si nécessaire pour éviter les contrecoups de la crise des subprimes.
 
– L’appel à la croissance et à la détente des plans d’austérité des membres du G20 devrait profiter aux pays européens, tout comme la reprise aux Etats-Unis. Cela pourrait avoir un effet positif sur la croissance en Europe et favoriser l’intérêt pour la monnaie unique.
 
– L’Europe du Sud se redresse, doucement. En Espagne, le chômage baisse pour la première fois depuis plusieurs mois, même s’il demeure encore à 26% de la population active. A défaut de pouvoir pratiquer la dévaluation de sa monnaie, on assiste à une dévaluation salariale dans les pays du Sud ce qui les rend à nouveau compétitifs au niveau mondial.
 
Cette liste n’est évidement pas exhaustive, et je serai ravi que vous puissiez la compléter d’autres arguments ou avis.
 
Allez, tout de bon comme, on dit chez nous !




Partagez avec les frontaliers !

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

2 commentaires sur “29/07/2013 – C’est la pause estivale, mais après ?”