C’est ce que laisse entendre ce matin le quotidien “Les Echos” qui rapporte une intervention des fédérations des banques françaises, allemandes, belges et japonaises auprès du Comité de Bâle ( lieu où se font les grandes règles du secteur bancaire). Le Comité souhaiterait revoir les manières dont les banques gèrent “le risque de taux”. C’est à dire l’impact sur les comptes des établissements bancaires que pourrait avoir une forte hausse ou une forte baisse des taux d’intérêt. Cela pourrait induire de nouvelles règles qui auraient pour effet de limiter les banques dans leur capacité à prêter à taux fixe. Une orientation quelque peu surprenante quand on sait combien les crédits immobiliers à taux fixe ont permis, aux établissements bancaires, de limiter la casse lors de la dernière crise des subprimes.
Il faudra donc suivre l’évolution du sujet dans les prochaines semaines car il s’agit à ce stade uniquement de réflexions.
Mais comme le dit le vieil adage, “il n’y a pas de fumée sans feu”.
Si de telles mesures devaient voir le jour, elles n’impacteraient pas les prêts en cours, mais uniquement les nouveaux dossiers de crédit. En attendant, vu le niveau des taux d’intérêts en euros ou francs suisses, les personnes qui ont contracté des crédits immobiliers à taux variable seraient bien inspirées de renégocier leurs financements pour profiter des conditions actuelles et des taux fixes !
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