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30/10/2013 – Choisir son courtier pour son crédit immobilier

Le métier d’intermédiaire en crédits immobiliers a vu le jour il y a une vingtaine d’années avec le fort développement de l’immobilier. Si les courtiers sont devenus un atout majeur pour obtenir auprès des banques les meilleures conditions de financement, leurs conseils s’avèrent aussi très précieux pour le montage du dossier, ainsi que pour le choix de l’assurance. L’image des courtiers n’est pas forcément très positive auprès du grand public, car sous le couvert de conseils financiers avisés, certains prétendu conseillers ont profité de la complexité de l’opération pour placer des contrats d’assurances ou d’autres frais exorbitants. Pour le bassin lémanique, vous trouverez des courtiers installés en France et en Suisse avec des obligations et des garanties bien différents. Quelques pistes pour vous aider à y voir plus clair et trouver le meilleur interlocuteur.

 

La France réglemente pour protéger le consommateur

 

Si en Suisse n’importe qui peut s’improviser “courtier en crédits” , en France, sous la pression des principaux acteurs du secteur, le législateur a donné un cadre légal à ce métier afin de le professionnaliser et ainsi protéger le consommateur. Depuis le 1er Janvier 2013, les courtiers en crédits immobiliers, officiellement intitulés Intermédiaires en Opérations de Banque et Services de Paiement (IOBSP), doivent remplir un certain nombre d’obligations afin de pouvoir exercer leur profession (disposer de 5 ans d’expérience bancaire ou 150 h de formation, être au bénéfice d’une assurance responsabilité civile, être inscrit dans le registre unique ORIAS). De plus, pour chaque dossier, le courtier doit :

 

– faire signer un mandat de recherche de financement dans lequel est mentionné, entre autres, le coût de son intervention, le nom de tous les établissements bancaires avec lesquels il travaille, le montant des commissions perçues.

 

– remettre à son client un nombre suffisant de propositions afin qu’il puisse se faire sa propre opinion.

 

– mentionner, par écrit, la proposition recommandée, ainsi que les motifs qui justifient ce choix.

 

Coté helvétique, l’activité n’est pas réglementée

 

En Suisse, il n’existe donc aucune obligation à remplir pour devenir intermédiaire en crédits immobiliers. Si bien qu’au fil des années, de nombreux conseillers en assurances sont rentrés sur ce marché, profitant du financement immobilier pour placer, dans le dossier, de très lucratifs (pour le conseiller) 3èmes piliers. Bien que ce type de montage soit devenu complètement obsolète par le surcoût qu’il génère, en termes de taux d’intérêt et d’imposition, il est encore largement proposé aux frontaliers et aux genevois qui font le choix de devenir propriétaires en France voisine.

 

Heureusement, il demeure de bons professionnels qui sauront faire ce travail de courtage dans le respect de vos intérêts, mais ils sont plus difficiles à identifier, alors comment faire :

 

– évitez les profils multispecialistes,  conseiller financier, assureur, agent immobilier, spécialiste défiscalisation, gestion de patrimoine etc…. Avec toutes ces casquettes, à tout les coups, c’est vous qui allez payer le chapeau…Choisir un interlocuteur dont le métier est le courtage en crédits immobiliers.

 

– demandez à tout comprendre ! Bannissez les solutions complexes et privilégiez les solutions simples.

 

– demandez à avoir plusieurs propositions de plusieurs banques différentes. Trop souvent, le “courtier” ne remet qu’une seule proposition : la soit disant moins chère (comment pouvez-vous comparer?) mais bien souvent la plus lucrative pour lui.

 

– bannissez celui qui vous parle d’abord de 3ème pilier avant de parler de votre projet. Le 3ème pilier est un placement de prévoyance à long terme, pour la retraite; il est devenu complètement inapproprié de l’inclure dans un plan de financement de résidence principale.

 

Une dernière astuce qui peut vous en dire beaucoup sur les qualités de votre interlocuteur : ses outils de communication (site internet par exemple) et surtout l’actualisation et la pertinence des informations transmises. Ces informations doivent vous permettre d’y voir clair dans votre projet immobilier et vous aider à comprendre le marché actuel.

 

Le choix de Mon-taux.com

 

Dans un souci de transparence et de qualité à l’égard de nos clients et de nos partenaires, nous avons fait le choix, depuis ce printemps, d’opter pour le statut français IOBSP. Pour chaque dossier, cela nécessite plus de travail, d’avantage d’engagement et d’obligations de nos conseillers, mais une plus grande transparence pour nos clients et l’assurance d’avoir retenu la solution la meilleure.  Nous avons introduit une facturation forfaitaire de notre prestation qui est clairement mentionnée dans le mandat de recherche de financement. Oui nous prenons des frais, mais nous offrons plus de transparence, de conseil  et une économie de plusieurs milliers d’euros pour nos clients.

 

Bien choisir son courtier, cela peut vous éviter bien des soucis et cela peut vous rapporter gros!

 




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