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03/07/2017 – Hausse des taux et de l’euro

Comme nous l’annonçons maintenant depuis plusieurs semaines, la monnaie unique devrait retrouver un plus grand intérêt sur les marchés au détriment du franc suisse. L’amélioration de la conjoncture économique de la zone euro, marquée par un retour de la croissance, amène la banque centrale européenne(BCE) à revoir sa stratégie. Pour sortir de la crise, la BCE avait fait le choix de baisser fortement ses taux d’intérêts afin de favoriser la reprise. Cette politique de taux bas facilitent la consommation mais cela a eu pour effet de faire chuter le cours de l’euro, favorisant par la même les exportations.  Mario Draghi, patron de la BCE, a laissé entendre la semaine passée que nous avions changé de séquence, et qu’avec le retour de la croissance il fallait plutôt s’attendre à moins d’intervention de sa part, soit à terme une hausse des taux d’intérêts.

Avec un couple Macron-Merckel bien installé à la tête de l’Europe et une situation économique plus favorable, l’euro retrouve de l’intérêt et notamment face au franc suisse. C’est pourquoi nous estimons que l’hypothèse d’un cours euro/chf à 1,15 pour la fin de l’année semble la plus probable. Un baisse de pouvoir d’achat en perspective pour les frontaliers, sauf pour ceux qui auront la bonne idée de conclure une couverture de change auprès de leur banque. Cette évolution est évidemment accueillie de manière position par les milieux économiques suisses, afin de redonner un peu de compétitivité, et peut-être sauver des emplois. Un mal pour un bien pour les frontaliers.

 

Intéressant l’article de la Tribune de Genève sur l’évolution de la prévoyance en Suisse avec les votations de Septembre. Au menu, hausse de la TVA de 0,6%, l’âge de la retraite porté de 64 à 65 ans pour les femmes, augmentation du taux de cotisation AVS mais surtout un baisse du taux de conversion de la LPP qui passerait de 6,8% à 6%.  Les travailleurs frontaliers seront évidemment impactés par ces dispositions qui ont pour vocation de réduire, mais surtout protéger leurs retraites. Intéressant de voir que pour cette enquête, un romand sur trois n’avait pas d’avis sur le sujet. Nous prendrons prochainement le sujet la prévoyance en Suisse  pour rentrer plus en détails dans son fonctionnement.

 

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !




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