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07/05/2012 – Et maintenant ?

Qu’est-ce qui nous attend dans les prochaines semaines ?  C’est la question qui arrive après les élections en France et en Grèce.

Beaucoup d’incertitudes qu’il faudra rapidement lever sous peine de voir exploser la zone euro. En France c’est fait, François 2 ou François dit Le Normal est élu à la tête du pays et les premières mesures symboliques sont….. des dépenses. Cela tombe bien on ne savait pas quoi faire des « excédents budgétaires » (vieux  français qui signifiait avoir un budget positif, n’existe plus en France depuis 40 ans mais encore largement répandu en Suisse). Il va falloir tout de même qu’il soit drôlement fort le François pour aller expliquer aux allemands qu’il faut mettre en place un plan de relance sans réduction des dépenses publiques, sans réforme, sans austérité. Le risque qui en découle est une fragilisation du modèle européen avec une Europe à 2 vitesses. Autre fait important, peut-être encore plus que l’élection de François Hollande, c’est le résultat des élections en Grèce où les partis modérés au pouvoir ont perdu la main au profit des partis extrêmes. C’est tout le plan de sauvetage monté par les européens qui vacille et la monnaie unique par la même.

Malgré le traumatisme Merck-Serono, les dernières informations conjoncturelles sont positives en Suisse et la situation des affaires dans les entreprises se sont stabilisées. Les entreprises suisses s’attendent à une légère relance de la demande dans les mois à venir. Dans ces conditions, il faudra une BNS super forte pour maintenir le cap des 1,20.

Pour en revenir à notre cours euro/chf, pas grand-chose à en attendre cette semaine. Nous resterons collés sur le taux planché. Peu d’espoir de voir rebondir la monnaie unique. Mais il demeure une grande question : combien de temps la BNS pourra-t-elle tenir ?

Allez tout de bon, comme on dit chez nous.




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