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29/05/12 – L'europe joue avec le feu

Après la Grèce, le Portugal et l’Irlande, voici l’Espagne qui se trouve au bord du gouffre. Rien ne va plus en Espagne, le système bancaire est à l’agonie, plombé par une crise immobilière sans précédent et une économie atone. Alors qu’il emprunte  à 7%, l’état espagnol n’a plus les moyens de renflouer ses banques. Pendant ce temps là, personne ne réagit au niveau européen, pas de sommet en vue, mais pas de crise pour la France qui s’apprête à remettre en place la retraite à 60 ans ! Si rien n’est fait rapidement au niveau européen, la feuille de route est toute tracée, après l’Espagne, c’est l’Italie puis la France… Les dirigeants européens doivent arrêter de colmater les brèches à posteriori, mais mettre en place une solution de fonds pour régler une fois pour toute le problème des dettes publiques.  Le système de financement est devenu absurde : la BCE prête aux banques qui achètent des emprunts d’états lesquels états renflouent les banques ! Il faut une intervention massive et directe de la BCE pour sécuriser l’ensemble.
Côté Suisse, on cherche de nouvelles mesures pour dissuader les investisseurs d’investir dans le franc suisse. Thomas Jordan, le nouveau patron de la BNS a fait part de la création d’un groupe de travail sur le sujet, mais pour le moment aucune information sur les dispositions envisagées. Il a toutefois réaffirmé la position ferme de la BNS de soutenir le cours à 1.20. Insuffisant selon le patron du Groupe Swatch qui estime qu’il faudrait remonter le cours euro/chf vers 1.30/1.35 pour soulager les entreprises qui souffrent énormément de la situation du franc fort.
Pour la semaine à venir nous maintenons la tendance d’un cours euro/chf sur la limite des 1.20. Toutefois, l’instauration de mesures dissuasives pourrait faire remonter le cours rapidement.
Pour les frontaliers, et particulièrement ceux qui construisent ou achètent sur plan, vu les nombreuses incertitudes qui pèsent nous recommandons de faire bloquer le taux de change par une couverture de change à terme. Pour ne pas jouer avec le feu !

Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !




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