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05/03/12 – Et si on se refaisait une crise de l’Euro ?

Si la monnaie unique s’est légèrement ressaisie face au Franc Suisse la semaine passée en finissant la semaine quasiment au plus haut  à 1,2066 en l’ayant commencé à 1,2047, elle a perdu du terrain par rapport aux autres principales monnaies. Même si les européens ont fait quelques progrès pour régler le problème de la dette, la situation reste précaire. Côté Suisse, le dernier baromètre conjoncturel du KOF (Centre conjoncturel de recherche de l’EPF ZURICH), a mis un terme à sa tendance négative pour la première fois depuis Mai 2011. Et on peut lire dans le dernier bulletin que le tourisme en Suisse n’est que très peu impacté par le franc fort, les visiteurs chinois et touristes domestiques  compensant la défection des européens. En Europe, on devrait à nouveau entendre parler de la Grèce dont les créanciers privés doivent se prononcer sur l’abandon consenti ou forcé d’une partie de leur créance. Selon l’issue des négociations, la Grèce pourrait être placée en situation de défaut. Les solutions de sortie de crise validées par les dirigeants européens, doivent maintenant passer l’épreuve des états. L’Irlande a déjà prévu de faire voter le peuple pour l’inscription de la règle d’or. Rappelons que les Irlandais avaient refusé le traité de Lisbonne en 2008, avant de l’adopter en 2009 sous la contrainte. Que se passera-t-il s’ils devaient à nouveau refuser ? Nous avons encore du temps avant d’être confronté à ce nouveau problème. L’Europe n’est pas sortie d’affaire.

Pour la semaine  à venir, le cours euro/chf devrait se maintenir dans les limites de 1,20 à 1,22. Pas de grande surprise à attendre.

Les relations transfrontalières fonctionnent au mieux. Alors que les genevois en peine pour trouver un logement dans leur canton achètent massivement en France voisine, la France sous l’impulsion de François II, expulse ses millionnaires vers la Suisse. On n’a pas fini d’entendre les partis extrémistes, les français ne se contentent pas de prendre le travail des genevois, ils viennent aussi prendre leurs logements. Entre pays pauvres et pays riches, on n’a décidément pas les mêmes soucis. A défaut de voir converger les politiques transfrontalières, c’est à travers le football que Genevois et Français vont se retrouver. Après la faillite de Neuchâtel Xamax, le dépôt de bilan du Servette et l’annonce de la création d’un taux d’imposition à 75% pour les revenus supérieurs à 1M€, tout laisse à penser qu’ils seront à la lutte pour…. les dernières places européennes ! Finalement, en tant de crise, il n’y rien de mieux que le sport pour rapprocher les peuples.

Allez, tout de bon, comme on dit  chez nous !




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