Pour le cours euro/chf, la question ne se pose plus tellement, nous sommes habitués à voir l’euro autour de 1.23 CHF, sans trop s’éloigner du cours plancher de 1.20 fixé par la BNS . Sans vouloir plomber l’ambiance, la situation économique et les niveaux de chômage sont tellement mauvais en Europe que le franc suisse demeurera, encore pour longtemps, une monnaie recherchée. Comme nous l’annoncions il y a quelques semaines, le scénario du 1.23 perdurera, en tout cas jusqu’à la fin de l’année, et dans tout les cas, le franc demeurera durablement une monnaie forte.
• Les frontaliers, ça double énormément !
Le nombre de frontaliers du bassin lémanique (Genève, Vaud, Valais) a doublé en dix ans, passant de 44’500 en 2002 à 90’300 en 2012, selon une étude de “Statistique Vaud”. Cette augmentation accompagne la croissance économique la plus forte d’Europe, selon Guy Larmanjat, président du Conseil du Léman (CdL). Dans un contexte de fort repli identitaire, saluons les propos du Conseiller d’Etat Vaudois, Pascal Broulis “on a besoin les uns des autres”. Mais que fait le MCG ?
• Hollande au fond du trou ?
Le président français vient de battre un nouveau record d’impopularité avec moins de 20% d’opinions favorables (ou plutôt 80% d’opinions défavorables). Et si finalement c’était sa chance ? A plus de 3 ans de l’échéance de son mandat, il n’a plus aucune chance d’être réélu. Perdu pour perdu, il pourrait se lancer dans une politique de réforme et dans l’unique intérêt du pays. Et si c’était lui l’homme providentiel ? Vas-y Francois, on ne compte plus sur toi.
• La CMU pour 2014, aucune chance
C’est le propos du vice président du groupement transfrontalier européen, Jacques Delque, lors d’une conférence organisée vendredi dernier à Archamps par BNP Paribas pour les intermédiaires en crédits immobiliers. Selon lui, les caisses primaires d’assurance maladie françaises n’auront tout simplement pas les effectifs, ni les moyens techniques pour mettre en oeuvre cette réforme. Le groupement reste sur ses positions d’un refus total de ce changement et envisagerait des actions plus fortes afin d’avoir un retour médiatique plus important. En attendant, de nombreuses questions subsistent, faisant naître d’importantes inquiétudes. En la matière, on a peut-être pas encore touché le fond.
• A fond les taux
La future patronne de la banque centrale américaine a confirmé la politique d’injection massive de liquidités dans l’économie pour relancer la croissance. L’afflux de monnaie fait baisser les taux d’intérêts qui demeurent à des niveaux très bas, tant pour les crédits en Euro qu’en CHF. La période actuelle demeure donc très favorable pour renégocier son crédit ou acquérir sa résidence principale, d’autant que le marché immobilier semble marquer le pas.
• A fond derrière l’équipe de football….Suisse
Après le brillant résultat ramené d’Ukraine par les footballeurs français, la chance des frontaliers est de pouvoir supporter l’équipe de leur vie professionnelle. 8 Millions d’habitants et une équipe qualifiée haut la main et tête de série pour le Brésil. Il n’y a pas qu’en matière d’économie que la France pourra prendre les leçons.
• Au dessus du plafond, le soleil
Il faudra s’y faire, nous sommes partis pour vivre 3 mois sous la couche de brouillard. Et cette fois, ce n’est ni la faute à Hollande, ni aux frontaliers !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous !
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2 commentaires sur “18/11/2013 – Au fond ou au plafond”
la BCE a également baisser ses taux directeurs.
Cette politique de taux à 0 n’est elle pas dangereuse , sommes nous englué dans une déinflation? est-il vraiment judicieux d’emprunter, n’est-ce pas le piège?
En baissant encore les taux d’intérêts, la BCE cherche a donner un nouvel élan à la croissance, via la consommation européenne. L’importance de la baisse, 0.25, est toute relative et aura un impact que modéré sur la croissance. Alors sommes nous pour autant “englué dans une désinflation ” ? Difficile à dire, mais ce qui est certains c’est qu’avec un taux de chômage élevé, un cout des couvertures hors normes combiné à un matraquage fiscal, les francais ne contribuerons pas avant longtemps a une reprise forte de la consommation. Enfin emprunter dans ces conditions peut-être un piège en fonction de la valorisation des actifs acquis. Sur le marché de l’immobilier dans la zone frontalière par exemple, vu le niveau élevé des loyers et le faible risque de chute du marché ( les familles genevoises moyennes ont toujours un grand intérêt à venir habiter en France), je reste persuadé que la période est favorable à l’achat de la résidence principale. Le taux de change euro/chf renforce à mon sens encore cet intérêt. En revanche, je suis plus réservé sur les projets locatifs.