On pourrait le croire avec un cours euro/chf qui est reparti à la hausse avec un pic à 1,2122 après avoir commencé la semaine à 1,2055. L’euro s’est ressaisi par rapport aux monnaies principales avec les perspectives d’un prochain accord de la Grèce pour un nouveau plan de restructuration. La monnaie unique retrouve un peu de crédibilité alors que dans le même temps la BNS réaffirme son extrême volonté à défendre le cours plancher à 1,20. Le relâchement autour du cours euro/chf est temporaire. Les émeutes de cette nuit à Athènes et la brutalité de l’austérité qui sont imposées au peuple grec ne peuvent être que très inquiétantes. La Grèce ne pourra pas tenir ses engagements, mais nous avons gagné quoi ? 3 à 6 mois ?
Dans ces conditions, il semble inévitable que le franc suisse soit à nouveau très recherché par rapport à l’euro et que nous soyons bloqués pour pas mal de temps autour du cours plancher. Pour la semaine à venir, nous estimons que le cours devrait fluctuer entre 1,20 et 1,22.
Quand on voit la situation du peuple grecque à qui la France (oh combien exemplaire dans la gestion de ses dettes publiques !!) et l’Allemagne imposent des mesures draconiennes avec entre autre un smic à 750 €uros, on peut dire que le statut de frontalier est finalement très, très confortable. Car si la France n’est pas dans la situation de la Grèce, il faut s’attendre à des augmentations d’impôts significatives. Les frontaliers imposés en France vont s’en rendre compte dans les prochains mois, tout comme les frontaliers genevois percevant des revenus fonciers. Heureusement, il existe encore quelques solutions pour optimiser sa fiscalité, mais il faudra agir rapidement. N’hésitez pas à nous appeler, nous pourrons vous aider. Je vous rappelle que le principal perdant de la prochaine élection présidentielle sera le contribuable. On vous aura prévenu !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.
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4 commentaires sur “13/02/12 – Reprise autour de l’euro ?”
Bonjour,
vous parlez d’une prévision d’impôts à la hausse pour les frontaliers, mais qu’en revenche il existe des solutions, pour optimiser sa fiscalité. Pouvez-vous,me donner quelques conseils en ce sens?
Merci.
En fait nous ne prévoyons pas spécialement de hausse de l’impôt à la source pour les frontaliers, mais une augmentation des impôts en France. Seront concernés les frontaliers non imposés à la source (Vaud, Valais,Jura) et les frontaliers genevois percevant également des revenus en France ( Salaire du conjoint, revenus locatifs etc…).
Pour les frontaliers genevois, nous conseillons d’explorer le statut de quasi-résident, très intéressant si vous êtes propriétaire ou/et si vous avez une distance significative entre votre domicile et votre lieu de travail ( concerne les frontaliers qui habitent sur Annecy, Thonon, Evian, Cluses.) Le statut de quasi-résident permet de récupérer des impôts collectés à Genève mais n’a aucun impact sur la fiscalité française. Pour toute information complémentaire, nous recommandons le site http://www.quasi-residents.ch.
Côté francais, il est possible d’optimiser sa fiscalité à travers les différents dispositifs d’investissement encore en vigueur (dispositif scellier qui termine fin 2012, LMNP, FIP/FCPI etc….). Le choix de l’investissement devant primer sur l’avantage fiscal, nous recommandons un entretien personnalisé pour vous conseiller la meilleure solution. A toutes fins utiles, vous trouverez quelques pistes dans l’article ci-joint dont certaines restent en vigueur mais avec des plafonds revus à la baisse.
de toute façon il faut attendre les élections, par exemple M. Hollande parle de fusionner la csg avec l’impôt sur le revenu.
Effectivement M. Hollande envisage de fusionner CSG et impôt sur le revenu. Vu le niveau de la dette publique de la France, suivant le vainqueur il faut s’attendre à 2 options : soit une hausse des impôts et taxes, soit une très forte hausse des impots et taxes…. Dans le second cas, si M. Hollande devait être élu (et que la gauche devenait majoritaire à l’assemblée nationale) il est probable qu’un grand nombre de “niches fiscales” existantes soient rapidement réduites, supprimées ou plafonnées. Comme les modifications ne pourront avoir d’effet rétroactif, il peut être pertinent d’investir avant les élections. Rappelons que pour nous, la pertinence d’un investissement est avant tout économique avant d’être fiscal ! L’avantage fiscal devant être considéré comme un booster complémentaire.