1.205 pour être plus précis, mais c’est bien l’absence de volatilité entre les 2 monnaies qui frappe l’esprit quand on regarde la courbe du cours euro/chf, surtout sur les 4 derniers mois. Alors si le cours ne bouge plus cela veut-il dire que le cours est bloqué définitivement à ce niveau ?
Définitivement, non mais pour longtemps, c’est probable. Pour les marchés, la qualité ou autrement dit la valeur du Franc Suisse est beaucoup plus sécuritaire que l’Euro sur lequel planent encore de nombreuses incertitudes. Qui sait où nous en serions sans l’instauration du cours plancher !
La crise politique de la gestion de la monnaie unique s’éteint doucement, mais les perspectives économiques ne sont guères réjouissantes pour les pays européens. Les plans de rigueur se succèdent alors que les hausses ont fleuri bien avant le printemps. (Il y a même un pays dont le candidat à l’élection présidentielle a promis d’instaurer un impôt sur le revenu à 75% !). Tandis que l’on retrouve un peu de calme autour de la monnaie unique, la Suisse continue d’afficher une excellente santé. Le pays ne croule pas sous les dettes, l’activité économique reste favorable grâce à l’exportation de produits à forte valeur ajoutée (pharmaceutique, horlogerie). Dans ces conditions, il ne faut pas attendre de grandes fluctuations du cours.
Alors qu’est-ce qui pourrait faire évoluer le cours de l’euro par rapport au Franc Suisse ?
Vers le bas : l’euro pourrait encore se déprécier si la BNS abandonnait le taux plancher (très improbable à ce stade), ou en cas de nouvelle crise de la zone euro combinée à une attaque du cours plancher par les marchés. Nous pourrions rapidement nous retrouver à 1.17, 1.18.
Vers le haut : l’euro mettra du temps pour retrouver du crédit par rapport au Franc Suisse. Probablement beaucoup de temps, à moins que la BNS ne relève le cours plancher.
Pour la semaine à venir et pour les frontaliers, le cours de change sera comme la météo. Beau, très beau et le change entre 1.20 et 1.1215.
En France voisine, nous avons assisté à une courte pause dans la campagne électorale (ça fait du bien, non ? ) suite aux attentats de Toulouse. Courte pause mais pas d’amélioration dans les propositions des candidats. Pauvre France, on s’en prend à rêver de pouvoir cloner Mario Monti ! Pour le moment, le triste spectacle électoral ne refroidit toujours pas les genevois de venir acheter leur logement en France. A vrai dire, ils n’ont pas vraiment le choix non plus. .
Bonne nouvelle tout de même, nous habiterons tous dans la même région et en plus avez la possibilité d’en choisir le nom ! http://www.choisirnotrenom.com/.
Quand je vous disais que nous ne ferons bientôt plus qu’un !
Allez, tout de bon, comme on dit chez nous.